Divorce du sommeil : les lits séparés rendent-ils les couples plus heureux ? Voici ce que dit la science

Voici ce que disent les chercheurs à propos du divorce lié au sommeil et des autres stratégies que les couples essaient pour faire face aux problèmes de sommeil.

Les couples millénaires dorment séparés pour rester ensemble

Une étude de l’American Academy of Sleep Medicine de 2023 a révélé que 35 % des 2 005 adultes interrogés dormaient dans une autre pièce « à l’occasion » ou régulièrement pour accueillir un partenaire de lit – près de la moitié (43 %) des millennials le font. 20 pour cent des personnes interrogées ont déclaré dormir occasionnellement dans une autre pièce, tandis que 15 pour cent ont déclaré le faire régulièrement.

L’étude a révélé que les hommes sont plus susceptibles de trouver refuge contre leur partenaire sur le canapé ou dans une chambre d’amis : près de la moitié des hommes (45 %) ont déclaré dormir occasionnellement ou régulièrement dans une autre pièce, contre 25 % des femmes.

Plus de recherche

Selon une étude allemande de 2016 publiée sur Pubmed.ncbi.nlm.nih.gov, même si dormir à deux présente des avantages évolutifs (un sentiment de sécurité physique et émotionnelle contre des agresseurs potentiels) et que le partage du lit peut être une expression d’intimité, le fait de dormir en couple ne profite pas toujours au « fonctionnement du couple ». De plus, les ronflements, les contractions musculaires, les jambes agitées, l’apnée, la chaleur corporelle ou d’autres perturbations nocturnes de l’un des partenaires peuvent être problématiques pour l’autre.

« La recherche indique que jusqu’à 30 pour cent de la qualité du sommeil d’un individu (ou de son absence) est influencée par le sommeil de son partenaire », indique un document d’éducation publique publié par la Sleep Research Society.

Fait intéressant, dans une étude de 2017, des chercheurs de l’Ohio State University College of Medicine ont découvert que lorsque les deux partenaires avaient dormi moins de sept heures au cours des deux nuits précédentes, le couple était plus susceptible de se comporter de manière plus négative lorsqu’il discutait d’un problème conjugal.

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