Kaja Kallas remplace Josep Borrell au poste de ministre des Affaires étrangères de l’UE

L’ancien Premier ministre estonien Kaja Kallas est devenu dimanche haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité dans le cadre du transfert de pouvoir régulier quinquennal.

Kallas remplace Josep Borrell, qui occupait ce poste depuis 2019 et qui critiquait ouvertement Israël.

Kallas a démissionné de son poste de Premier ministre de l’Estonie pour occuper ce poste.

Elle s’est rendue à Kiev avec le président du Conseil de l’UE Antonio Costa et la commissaire européenne Marta Kos, marquant le premier jour de mandat du trio.

Le mandat de Kallas devrait être beaucoup plus axé sur la guerre en Ukraine, affirmant que l’UE souhaite une victoire ukrainienne.

Le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, assiste à une conférence de presse le jour du Conseil d’association UE-Ukraine à Bruxelles, Belgique, le 20 mars 2024. (crédit : REUTERS/YVES HERMAN)

Kallas sera la première personne non originaire d’Europe occidentale à occuper ce poste et, en tant qu’ancienne première ministre estonienne, elle est parfaitement consciente de la menace que la Russie représente pour l’Union dans son ensemble.

Ce changement indique que les Unions se recentrent sur la guerre en Ukraine et en Russie dans son ensemble.

Positions de l’UE sur Israël

Borrell était un critique très virulent d’Israël, critiquant régulièrement Israël, les critiques étant devenues plus acerbes après le 7 octobre.

En revanche, les opinions de Kallas sur Israël et la Palestine sont relativement inconnues. Elle a critiqué Israël pour sa neutralité dans la guerre en Ukraine, appelant le gouvernement à dénoncer l’invasion de Poutine.

Elle a également salué la victoire de Netanyahu en 2022 et a déclaré vouloir renforcer les liens entre l’Estonie et Israël.


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Kallas a salué la défense d’Israël contre le Hamas et a déclaré que le Hamas ne montrait « aucun respect pour la vie humaine, y compris pour la vie de ses compatriotes palestiniens ».

Elle a également condamné l’attaque iranienne, la qualifiant d’injustifiée et la qualifiant de « grave escalade ».

Il est peu probable que Kallas soit aussi anti-israélien que Borrell, qui a tenté de mettre fin à son mandat en suspendant tout dialogue avec Israël. Cette décision, qui nécessitait l’unanimité, a été rejetée par les États membres de l’UE.