La FIGO se joint à l’appel pour renforcer la protection des prestataires de soins d’avortement

La FIGO se joint à l’appel pour renforcer la protection des prestataires de soins d’avortement

À l’occasion de la Journée internationale des défenseures des droits humains, la FIGO se tient aux côtés de ses partenaires et alliés pour soutenir le lancement d’un nouvel ensemble de lignes directrices destinées aux gouvernements afin de protéger les défenseurs du droit à l’avortement en première ligne, y compris les prestataires de soins de santé.

Amnesty International, la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF), l’Ipas, MSI Reproductive Choices, l’Organisation Pour Le Dialogue Pour L’Avortement Sécurisé (Centre ODAS) et la Confédération Internationale des Sages-Femmes (ICM) ont publié le Principes et actions clés pour protéger les prestataires de soins d’avortement en tant que défenseurs des droits humainsavec la contribution de la FIGO.

Cet important document fournit un ensemble de recommandations concrètes aux gouvernements pour garantir que les professionnels de la santé et autres défenseurs du droit à l’avortement pour les femmes, les filles et les personnes enceintes puissent le faire sans crainte d’attaques et d’intimidations. La publication fait suite au lancement d’un rapport d’Amnesty International rapport en 2023, qui détaillait les dangers et les difficultés rencontrés par ceux qui défendent le droit à l’avortement et donnent accès aux services, notamment les sages-femmes, les obstétriciens-gynécologues, les médecins, les infirmières, les doulas et les militants.

« L’avortement est un soin de santé essentiel. Pourtant, en tant que prestataires de soins de santé, nous sommes régulièrement confrontés à la discrimination et à la violence simplement parce que nous faisons notre travail. Les lois et attitudes restrictives en matière d’avortement causent du tort. Ils créent des environnements hostiles qui alimentent la stigmatisation liée à l’avortement qui présente les prestataires de soins de santé et ceux qui demandent des soins d’avortement comme des criminels. Malheureusement, nous connaissons tous des collègues qui ont lutté contre la stigmatisation, le blocage de carrière, l’intimidation, les agressions physiques, l’emprisonnement et, même dans les cas les plus extrêmes, des prestataires de soins de santé ont été assassinés. »

—Prof Kihara, Anne Beatrice, présidente de la FIGO

« Malgré les progrès mondiaux que nous avons constatés ces dernières années en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs, y compris les mesures visant à décriminaliser l’avortement dans de nombreux pays, défendre le droit à l’avortement, qui inclut la fourniture de l’avortement par des prestataires de soins de santé, reste une tâche dangereuse. »

—Fernanda Doz Costa, directrice du programme Genre, justice raciale, migrants et réfugiés à Amnesty International