Ursula von der Leyen a, entre autres, annoncé une série d’actions visant à préserver la compétitivité de l’UE
La nouvelle Commission européenne, qui commencera ses travaux le 1er décembre, se concentrera sur l’attraction des investissements, et la première initiative majeure sera une « boussole de compétitivité » pour le bloc. Cela a été annoncé dans son discours par le président de la CE Ursula von der Leyena indiqué l’institution dans un communiqué.
L’ensemble d’actions, que le président de la CE a appelé la « boussole de la compétitivité », s’appuiera sur trois piliers du rapport Draghi.
« La première consiste à combler le fossé en matière d’innovation avec les États-Unis et la Chine. Le second est un plan commun pour la décarbonation et la compétitivité. Et le troisième est d’augmenter la sécurité et de réduire les dépendances », a-t-elle expliqué.
Ursula von der Leyen a notamment rappelé qu’il y a près de cinq ans, l’UE avait lancé le Green Deal européen. Selon elle, le bloc poursuit et poursuivra ses objectifs. Toutefois, pour réussir cette transition, l’UE doit être plus flexible et mieux soutenir les citoyens et les entreprises.
« Et nous devons exploiter nos atouts traditionnels – nos industries et nos PME, nos innovateurs et nos travailleurs. C’est pourquoi nous proposerons l’accord industriel propre dans les 100 premiers jours du mandat », a déclaré le président de la CE.
Les trois piliers de la « boussole de la compétitivité », a noté von der Leyen, nécessiteront une nouvelle approche de la coordination politique, une augmentation significative des investissements et une simplification des procédures.
Selon le président de la CE, les investissements publics seront bien entendu cruciaux.
« Mais notre budget est souvent trop complexe : financer la même chose dans différents programmes et de différentes manières. Nous devons nous concentrer beaucoup plus sur l’investissement dans nos priorités », a-t-elle déclaré.
Ursula von der Leyen a également souligné la nécessité d’augmenter les investissements privés. Les dépenses des entreprises en recherche et développement en Europe représentent environ 1,3 % du PIB, contre 1,9 % en Chine et 2,4 % aux États-Unis. Le manque de capitaux privés, selon le président de la CE, est la principale raison du retard des dépenses globales de R&D et, par conséquent, de l’innovation. La nouvelle CE propose donc une Union européenne de l’épargne et de l’investissement, qui aidera les entreprises européennes à trouver les capitaux dont elles ont besoin en Europe.
En outre, le président de l’UE a souligné la nécessité de simplifier la charge réglementaire pesant sur les entreprises afin de réduire la charge qui pèse sur les entreprises.
Comme le Centre GMK l’a signalé plus tôt, l’Association européenne de l’acier (EUROFER) prévient qu’un plan d’action solide pour l’industrie sidérurgique dans le cadre du Clean Industrial Deal de l’UE ne peut pas attendre, car ce retard menace la chaîne de valeur dans le bloc.