« Certains dirigeants » pourraient être à l’abri de poursuites devant la Cour pénale internationale (CPI), a déclaré mercredi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a rapporté l’AFP.
Lorsqu’on lui a demandé si les autorités françaises arrêteraient le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’il atterrissait en France, Barrot a déclaré à la radio Franceinfo que la France « est très engagée en faveur de la justice internationale et appliquera le droit international ».
« La France appliquerait comme toujours le droit international », a-t-il souligné, ajoutant qu’il appartenait « en fin de compte aux autorités judiciaires de décider ».
Barrot a affirmé que l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban, entré en vigueur mercredi matin, était la base pour créer les conditions qui garantiraient la sécurité du nord et du sud du Liban d’Israël.
Cela, a-t-il dit, nécessiterait un déploiement « massif » de forces libanaises, justifiant le retrait israélien de la région.
Le cessez-le-feu, le déploiement des forces libanaises aux côtés de la FINUL et le renforcement de l’État libanais garantiraient que le Hezbollah désarme, a déclaré Barrot à la radio française.
L’échelon politique du Liban
Il a souligné le rôle de l’échelon politique au Liban, qui devrait élire un président qui nommerait un gouvernement, permettant à l’armée libanaise d’exercer le « monopole de la force » dans le pays.
Barrot a en outre exprimé l’espoir qu’un cessez-le-feu soit également atteint dans la bande de Gaza.
C’est une histoire en développement.