Un homme a été vu en train de transporter une boîte hors du siège de l’association caritative pour enfants Arche du Monde, dans le centre-ville d’Athènes, lors d’une descente de police dans les locaux, lundi. (Yiannis Liakos/InTime News)
Un procureur a fait appel de l’acquittement de trois accusés dans l’affaire de maltraitance d’enfants Kivotos tou Kosmou (Arche du Monde), arguant que les verdicts étaient basés sur une mauvaise appréciation des preuves.
Dans son appel, le procureur soutient que les accusés ont commis les actes reprochés et auraient dû être reconnus coupables et condamnés en conséquence.
Elle a souligné les preuves du procès montrant que les enfants des refuges de l’association étaient soumis à du travail forcé dans des conditions difficiles, notamment à l’utilisation d’outils dangereux. Le procureur a également contesté les affirmations selon lesquelles les enfants étaient rémunérés pour leur travail, affirmant qu’ils ne recevaient que des bons de faible valeur et étaient contraints de travailler de plus longues heures si leurs performances étaient jugées insuffisantes.
En outre, le procureur a soutenu que l’école d’agriculture de l’association était une façade pour le travail forcé et non un programme éducatif légitime. Elle a également critiqué l’interprétation du tribunal de la mesure prise par l’association caritative visant à isoler quatre enfants, la qualifiant de forme de punition.
Plus tôt ce mois-ci, le père Antonios Papanikolaou, 54 ans, fondateur de l’association, a été condamné à quatre ans et trois mois de prison, qui ont été convertis en sanction financière, après avoir été reconnu coupable de plusieurs chefs de maltraitance sur enfants. Quatre anciens employés ont été condamnés, la plupart des peines étant suspendues en attendant l’appel, tandis que trois accusés ont été acquittés.