Alors que les futures étapes de la directive-cadre sur les déchets (DCE) restent en discussion au sein de l’Union européenne (UE), les villes de toute l’Europe s’attaquent de manière proactive aux déchets textiles et promeuvent la suffisance, note le rapport.
Même sans orientation gouvernementale ferme, les villes européennes agissent en faveur de la fast fashion au niveau local, en s’attaquant de manière proactive aux déchets textiles et en promouvant la suffisance, selon un nouveau rapport de Zero Waste Europe. Certaines de ces initiatives incluent la restriction de la publicité dans les espaces publics ; mettre en œuvre des incitations à la réparation ; promouvoir le partage et la réduction des déchets ; et organiser des événements de mode durable.
Le rapport, intitulé « Villes et consommation : solutions locales pour réduire les déchets textiles et combattre la fast fashion », présente des exemples pratiques de villes ayant démontré des solutions à la crise des déchets textiles et fournit des conseils aux décideurs politiques locaux concernés.
Certaines de ces initiatives incluent la restriction de la publicité dans les espaces publics pour réduire les pressions consuméristes ; mettre en œuvre des incitations à la réparation pour rembourser les citoyens des frais de réparation ; soutenir les modèles de produits en tant que service comme les bibliothèques de vêtements pour promouvoir le partage et réduire les déchets ; et organiser des événements de mode durable pour fédérer les acteurs de la mode éthique, indique un communiqué du ZWE.
Le rapport examine les mesures que les villes peuvent mettre en œuvre pour relever les défis de la fast fashion. Le rapport présente un certain nombre de mesures pionnières que les autorités locales peuvent prendre pour encourager et pousser les citoyens vers une utilisation plus durable des ressources.
ZWE est le réseau européen de communautés, de dirigeants locaux, d’experts et d’agents de changement œuvrant pour une meilleure utilisation des ressources et l’élimination des déchets dans la société. Créé en 2014 en tant que branche régionale européenne de la Global Alliance for Incinerator Alternatives (GAIA), son réseau compte aujourd’hui 35 membres issus de 28 pays européens.
L’une de ces initiatives a été entreprise par la ville finlandaise de Turku, qui a investi dans des infrastructures de circularité textile et s’est jointe à plus de 30 maires du monde entier pour signer la Déclaration Slow Fashion.
La ville plaide pour un changement systémique, exhortant des entités comme l’UE et le G7 à mettre en œuvre des réglementations qui soutiennent les entrepreneurs de la mode lente et à défier les entreprises multinationales de la mode rapide.
La ville de Nantes en France finance publiquement un programme de « Slow Fashion Training » sur les coûts environnementaux et sociaux de la fast fashion. La formation a été développée en partenariat avec la Chaire Impact Positif d’Audencia avec des spécialistes du secteur de la mode.
La Flandre belge fournit un soutien public solide à la réutilisation par le biais de programmes d’entreprises sociales. En offrant une aide salariale pour la collecte, le tri et la préparation des textiles en vue de leur réutilisation, la région s’attaque aux principaux obstacles à la circularité du textile.
La Flandre s’est fixée un objectif de réutilisation de 8 kg par habitant, atteint grâce à des centres de réutilisation désignés.
Bureau de presse Fibre2Fashion (DS)