La saga de l’accueil du Trophée des Champions continue et prend chaque jour une nouvelle tournure. Bien qu’il soit entendu par cette publication que l’Inde souhaite jouer l’événement phare dans le modèle hybride, d’anciens joueurs pakistanais ont réagi à cette décision.
« Nous avons toujours été des boucs émissaires, qu’il s’agisse de la guerre en Afghanistan ou du cricket. PCB, ACB et ICC sont identiques car ils ne peuvent pas lutter contre la BCCI. Ils ont la possibilité de pousser le Pakistan au front. Nous nous sommes donné la main et luttons contre cela, mais la seule crainte est que si l’Inde boycotte, où en serons-nous », a déclaré l’ancien joueur de cricket pakistanais Rashid Latif lors d’un événement lorsqu’on lui a demandé si le Trophée des Champions 2025 aurait lieu.
« Avant que la BCCI ne prenne cette mesure, le PCB devrait la prendre. Le Trophée des Champions ne devrait plus avoir lieu », a ajouté Latif.
Depuis que le Conseil de contrôle du cricket en Inde a communiqué à l’ICC que son gouvernement lui avait refusé l’autorisation de traverser la frontière pour le Trophée des champions, le statut du tournoi est resté dans les limbes.
Le PCB, dirigé par le ministre de l’Intérieur Mohsin Naqvi, a clairement affirmé qu’il n’accepterait pas un modèle hybride qui a été utilisé lors de la Coupe d’Asie de l’année dernière. PCB souhaite que l’intégralité du Trophée des Champions se joue à Lahore, Karachi et Rawalpindi.
Cependant, les nouvelles tensions qui montent au Pakistan, qui ont conduit le conseil de cricket du Sri Lanka à annuler sa tournée de l’équipe A, ne devraient pas aider le PCB à adopter une position favorable lors de la réunion.
Les autorités pakistanaises ont arrêté près de 1 000 partisans de l’ancien Premier ministre emprisonné Imran Khan, a annoncé mercredi le chef de la police de la ville.
Les collaborateurs de Khan ont affirmé que des centaines de personnes avaient été blessées par balle lors de scènes chaotiques de la nuit au cœur d’Islamabad, selon un rapport de Reuters. Les partisans de l’ancien capitaine de l’équipe pakistanaise de cricket ont pris d’assaut la capitale cette semaine pour exiger sa libération.
Selon ceux qui sont au courant, l’ICC estime que le modèle hybride est le meilleur moyen de garantir le bonheur de tous les partis, car il a peu de contrôle sur ses conseils d’administration membres.